Autograf: Universitätsbibliothek Kassel - Landesbibliothek und Murhardsche Bibliothek der Stadt Kassel (D-Kl), Sign. 4° Ms. Hass. 287[Taylor, E.:4

A
Monsieur Louis Spohr
Hesse Cassel
Germany1


3 Regent Square – London
April 25. 1837 –

Cher Monsieur,

J'ai differé la plaisir de vous écrire jusqu'à ce que deux circumstances touchant votre Oratorio avaient lieu, c'est à dire, la publication de ma traduction2, a sa première presentation au public en Angleterre3.
Il était publié au commencement de l'anné courante, et s'est attiré bientôt l'attention et l'admiration de nos musicieux le plus éminer: parmi que se trouvaient les membres de la Société Vocale (4 association des artistes Anglais, qui donnent pendant l'année six Concerts de musique vocale): ces Monsieurs temoignaient un grand desir qu'il leur fût permis l'honneur de l'introduire premièrement aux amateurs de Londres. Je me suis donné de tout mon coeur à ce projet, surtout comme j'ai l'honneur d'être le secrétaire de la Societé: et on s'est déterminé de le présenter Lundi Mar 27. La difficulté d'arranger me assez grande nombre de répétitions pendant cette saison, quand tout le monde est abimè d'occupations, ses presente toujours lorsqu'un veut produire une nouvelle pièce, mais la zèle et l'habilaté des Musiciens vocales et instrumentales ont en quelque manière vaincu cette destable, et l'exécution était tout a fait satisfaisante. Elle avait lieu dans le Hannover Square Rooms, où se donnent (à present) les “Philharmonic Cocerts,” et j'avais le plaisir d'en être le Conducteur. Presque tout les professeurs les plus eminer de Londres étaient présent, et leur admiration de la composition était ardente et unanime. Mr. Attwood me dit “C'est un opera plein de genie – de genie eclatant! Bishop, que est un de vos plus ardens admirateurs, dit “Voila le chef d'œuvre de Spohr – je ne puis pas le donner de plus grande louange” –
Il me fait un plaisir extrême de savoir que ma traduction s'est approuvée aux yeux de ceux que prennent mieux juger de la difficulté d'une telle entreprise: j'ai taché de laissez au chanteur Anglais donner la même expression que se trouve dans l'originale: mais telle est la différence de construction des langues Anglaises de Allemands, que ce n'est qu'après plusieurs essais qu'un y peut reussir. J'espère d'avoir le plaisir de vous presenter l'Oratoir dans sa parue Anglaise.
Agréez bien mes remerciens de l'amis que vous m'avez donné des fêtes musicales en Allemagne cette année, quoiqu'il ne me soit pas permir le plaisir de m'y rêndre. Il n'y a qu'un temps de l'année (et c'est assez court) lorsque je puis quitter London.
Je ne puis guère espérer pouvrir faire un voyage cette année, mais permettez moi de jouir du plaisir de visiter Hesse Cassel, si je vous y trouverai entre Juin 20th et Juillet 14th? Si non, je penserai plus a visiter l'Allemagne cette année.
J'ai vu Blagrove hier soir: il m'a prié de vous fa[ire a]gréer5 ses amitiés respectueuses, et de vous faire mille apologies pour ne pas avoir vous ecrit depuis si long-temps, mais vous recevras nouvelles de lui bientôt. Il va propose de visiter Allemagne en Octobre prochain.
Adieux, cher Monsieur; – permettez moi de vous offrir mes amitiés respectueuses, et de me souscire

votre les humbles & tout devouée
Edward Taylor

J'ai commencé cette lettre depuis long temps, mais me occupations nombreuses ne m'ont pas permis de la finir jusqu'a ce moment. Ecrire en Francais c'est toujour, pour moi, une chose difficile.

Autor(en): Taylor, Edward
Adressat(en): Spohr, Louis
Erwähnte Personen: Atwood, Thomas
Blagrove, Henry
Erwähnte Kompositionen: Spohr, Louis : Des Heilands letzte Stunden
Erwähnte Orte: London
Erwähnte Institutionen: Philharmonic Society <London>
Vocal Society <London>
Zitierlink: www.spohr-briefe.de/briefe-einzelansicht?m=1837042534

Spohr



Dieser Brief ist die Antwort auf Spohr an Taylor, 06.09.1836. Der nächste erhaltene Brief dieser Korrespondenz ist Taylor an Spohr, 02.04.1839.

[1] Auf dem Adressfeld befindet sich rechts unten der Poststempel „PAID / 28AP28 / 1837“, auf der Rückseite des zusammengefalteten Briefumschlags befindet sich der Stempel „LONDON / 28 / APR / 1837“ sowie zwei weitere stark verwischte Stempel.

[2] Louis Spohr, The Crucifixion, London 1837.

[3] Vgl. [James Davison?], „Vocal Concerts“, in: Musical World 5 (1837), S. 44f.; [Henry Chorley], „Vocal Concerts. Spohr’s Crucifixion“, in: Athenaeum (1837), S. 235f.; „Edward Taylor?], „The Crucifixion“, in: Spectator 10 (1837), S. 303f.;Q., „Vocal Society“, in: Literary Gazette (1837), S. 211; „The Vocal Concerts“, in: Westminster Review (1837), S. 61f.

[4] Hier ein Wort gestrichen.

[5] Textverlust durch Siegel-Ausriss.

Kommentar und Verschlagwortung, soweit in den Anmerkungen nicht anders angegeben: Karl Traugott Goldbach (19.08.2022).