Autograf: Universitätsbibliothek Kassel - Landesbibliothek und Murhardsche Bibliothek der Stadt Kassel (D-Kl), Sign. 4° Ms. Hass. 287[Taylor, E.:3

3 Regent Square. London
August 5. 1836

Mon cher Monsieur,

L'empressement continuel d'affaires pendant la Saison à Londres, m'a obligé à regret de differer pendant quelques semaines la traduction et la publication1 de votre Oratorium2: et la même cause j'espère vous fera mon excus pour ne pas avoir repondus plustôt à la lettre que vous m'avez fait3 l'honneur de m'écrire.
Je vous remercier infiniment pour la prompte et obligeante réponse que vous avez faite à ma lettre. – J'introduirai dans l'édition Anglaise toutes les attentions que vous m'avez indiquées, et je serai bien obligé si vous voulez me faire fairer une partition [full score]4 sans y mettre les paroles, et de faire copier les Recitatifs sans les notes aussi (c'est à dire l'acompagnement5 seul) car j'ai souvent6 été obligé d'y faire des petits changemens pour les adapter à notre langue. Si vous voudriez bien me diesser un Bil ce serait peutêtre le moyen le plus sûr de vous remettre l'argent – par exemple

£ 10
Hesse Cassel – – 1836
Un Mois apres date payez a mon ordre
Dix Livres Sterling
A Monsr
Edward Taylor
3 Regent Square
London

Louis Spohr

Vous pourriez arranger cette affaire avis votre Banquier, et la Bil me viendra en suite, et sera payé sur le champ. Si vous preferiez d'autre mode de paiement, je vous serai obligé de me l'indiquer. – Que je n'omette pas de vous remercier pour avoir mis un prix si modéré à la partition, et j'espere que vous tronniez enfin une récompense plus honorable et plus digne de vos ouvrages dans la réputation qu'ils meritent si bien, et qui7 doit suivre leur éxecution.
Je me suis occupé maintenant avec les préparations pour nos “Musical Festivals”. L'Oratorium “Die Letzten Dinge” sera exécuté à Manchester et a Worchester, et le “Vater Unser” à Norwich. Madame Caradori Allan (native de la Saxe) sera notre Prima Donna.
La Musique n'a fait point de progres à Londres pendant cette année, et le favorie générale à l'Opéra est Bellini. Rossini même parait être considéré un peu passé: il sera presque oublié même avant sa mort. Quel exemple au Musicien! Vous pouvez m'envoyer la Partition par l'entremise de quelqu'un des Musik-handlers ayant des Correspondens à Londres.

Agreez, Monsieur, j.v.p.8
l'expression de ma haute consideration et de mes amitiés
Votre humble Serviteur
Edward Taylor

Autor(en): Taylor, Edward
Adressat(en): Spohr, Louis
Erwähnte Personen: Bellini, Vincenzo
Rossini, Gioachino
Erwähnte Kompositionen: Spohr, Louis : Des Heilands letzte Stunden
Spohr, Louis : Die letzten Dinge
Spohr, Louis : Vater Unser, WoO 67
Erwähnte Orte:
Erwähnte Institutionen: Musikfeste <Manchester>
Musikfeste <Worcester>
Norfolk and Norwich Triennial Festival
Zitierlink: www.spohr-briefe.de/briefe-einzelansicht?m=1836080534

Spohr



Dieser Brief ist die Antwort auf Spohr an Taylor, 22.04.1836. Spohr beantwortete diesen Brief am 06.09.1836.

[1] Hier folgt ein unleserlich gestrichenes Wort.

[2] Des Heilands letzte Stunden.

[3] „fait“ über der Zeile eingefügt.

[4] Im Original in eckige Klammern gesetzt.

[5] Hier folgt ein unleserlich gestrichenes Wort.

[6] Hier folgt ein unleserlich gestrichenes Wort.

[7] Hier am Ende des Worts zwei Buchstaben unleserlich gestrichen.

[8] Abk. f. „je vous prie“.

Kommentar und Verschlagwortung, soweit in den Anmerkungen nicht anders angegeben: Karl Traugott Goldbach (27.01.2020).